D'un temps à un autre, un laps interminable, y'a comme une petite crevette qui nage jusqu'à nous, elle s'extirpe. Un accouchement, mais moins douloureux.
C'est pas une vraie crevette, mais ça pourrait y ressembler. Microscopique, de la taille d'une pointe de stylo Bic. Elle nous sort par le nombril, ou juste à côté. Une espèce de cercle grand comme ça, entre l'envie et le besoin. Qui prend, s'empare à la fois au ventre, aux doigts et à tout le bras droit, à la tête et à la cervelle aussi.
On le voit pas réellement venir, comme si on était myope de notre propre corps. Posés trop loin ; le flagrant lui seul s'impose à notre vue bien courte.
21 févr. 2008
20 févr. 2008
17 févr. 2008
14 févr. 2008
12 févr. 2008
11 févr. 2008
7 févr. 2008
1 févr. 2008
Le froid et moi. poème.
Le froid, le froid, le froid
un deux trois,
le froid fait sa loi
quand le soir tombe sur moi.
Le froid se déploie
je ploie sous son poids
je suis proie pour le froid
le froid me broie
le froid me tient coi.
Le froid est en moi.
Que puis-je faire face au froid ?
Ma foi, j'ai si froid.
Le froid, le froid le froid.
Un deux trois,
c'est étroit la vie dans le froid
alors je bois, je bois, je bois
un deux trois,
je bois dans le froid,
je bois avec le froid
mais entre le froid et moi
c'est jamais le froid
qui traîne ensuite sa gueule de bois.
Le froid, le froid, le froid
un deux trois,
le froid fait sa loi
quand le soir tombe sur moi.
Le froid se déploie
je ploie sous son poids
je suis proie pour le froid
le froid me broie
le froid me tient coi.
Le froid est en moi.
Que puis-je faire face au froid ?
Ma foi, j'ai si froid.
Le froid, le froid le froid.
Un deux trois,
c'est étroit la vie dans le froid
alors je bois, je bois, je bois
un deux trois,
je bois dans le froid,
je bois avec le froid
mais entre le froid et moi
c'est jamais le froid
qui traîne ensuite sa gueule de bois.
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